mardi 16 juillet 2013

La Fête des Voisins

LA FÊTE DES VOISINS D’Hervé Boudin

Création de l'atelier de l'Echo 

L'HISTOIRE : Les habitants d'un petit immeuble sont très attentifs aux bruits produits par leurs voisins. De là à conclure qu'ils se connaissent bien serait une lourde erreur. 

Ils écoutent en effet les bruits que font les uns et les autres, mais ils les interprètent à la lumière de leurs propres fantasmes. Le ressort comique de la pièce tient au rapport qui s'établit entre la réalité et l'imaginaire. L'histoire est simple mais les quiproquos nombreux, ce qui a fait dire que « La fête des voisins » évoque une aventure de Tintin où les personnages utiliseraient un dialogue des Monty Python. A PROPOS DE Quand le rideau est tombé et que les zygomatiques se reposent, le spectateur se rend compte que derrière la légèreté du texte affleure la question classique du rapport de l'autre à autrui. Cet aspect inattendu, s'accompagne de réminiscences des moralistes du dix-septième siècle. Des phrases comme « Le cœur a quelquefois des timidités qui s'apparentent à de l'indifférence » pourraient laisser croire à un pastiche de La Bruyère ou de La Rochefoucauld. Les virevoltes d'un registre à l'autre indiquent à quel point il faut prendre le rire au sérieux.

Le Malade Imaginaire

Le mot du metteur en scène :


Un Malade imaginaire de plus ? Oui, celui que j’ai imaginé… 

Depuis sa création en 1673 par Molière et qui fut son chant du cygne, on ne compte plus les versions proposées en France et partout ailleurs tant ce chef d’œuvre a provoqué l’engouement et continue de fasciner par sa force comique et sa critique acide et irrévérencieuse de la médecine. 

Cependant, c’est l’aspect existentiel du combat, dérisoire, drôle et pathétique que mène Argan contre la peur de la mort qui a inspiré ma mise en scène et qui en constitue le socle, cette chaise monumentale, image disproportionnée de cette peur envahissante où trône Argan en étant le symbole, l’image même de son despotisme vis-à-vis de sa Maison et de sa solitude aussi. 

La mise en scène tente de mettre en exergue le coté « Jarry » préfiguré par Molière. Ainsi la chaise sera l’élément principal, démesuré, à la démesure de la dictature imposée par Argan. Equipée de tuyaux comme autant d’intestins, objet animé d’une vie propre, avec ses borborygmes, cette chaise qu’il ne quitte jamais est son « univers » d’où il tient le reste du Monde à sa merci et sous sa dépendance. La vie à l’extérieur n’existe plus, seul le public pourra l’entrevoir par une fenêtre. 

Les costumes, également décalées conserveront des références à l’époque. Le maquillage, identique pour tous restituera les visages outrageusement poudrés de blanc des « précieux ». Basées sur des images fortes, les mots de Molière diront que la farce reste une réponse possible aux peurs ancestrales face à la maladie toute puissante et aux questions fondamentales existentielles. 

Daniel Deprez

Le Monte-Plats

Le monte-plats d’Harold Pinter 


Depuis très longtemps, Ben et Gus travaillent tous les deux. Ils ont toujours fait équipe ensemble et cela se passe plutôt bien. Ils ont même suivi leur formation en même temps. 

Ils ont le sentiment de remplir parfaitement leur tâche, d’avoir acquis un savoir-faire de grands professionnels pour un job un peu spécial et malgré tout plutôt répétitif. 

Certes les deux hommes ont des personnalités très différentes voire opposées, mais leur équipe fonctionne et leurs patrons semblent satisfaits. Bien sûr, Gus agace souvent Ben et, réciproquement, Ben agace souvent Gus. Malgré cela, ils n’ont jamais eu de problème. Jusqu’à ce jour où rien ne se passe comme d’habitude… 

Ce spectacle est dédié à la mémoire de Jean Patrick Manchette. 

Avec Michel Delplanque Jean Claude Duboc 
Lumières : Thomas Duboc 
Décors : Michel Delplanque Costumes : 
Régis Tellier & Anaïs Postel 

Traduction et mise en scène : Régis Tellier

Loin d'Hagondange

Création de la Troupe de l'Echo

Georges et Marie sont un couple d’ouvriers, dans les années 70.

Elle a toujours tenu le ménage, tandis que lui travaillait aux aciéries d’Hagondange. Maintenant, il est en retraite loin de tout, des collègues, des enfants… Loin d’Hagondange.

On assiste à quelques mois de leur vie quotidienne, une vie qu’ils essaient de combler par des petits riens. On ressent avec émotion la « rupture brutale » de ce temps de la retraite, quand l’âge arrive avec le sentiment de l’inutilité, et du vide qui s’installe.

Ce spectacle vous invite à devenir les témoins de ce couple attachant et émouvant. Deux personnes tantôt complices, tantôt interloquées, unies semble t’il, par un amour sans faille et qui vous feront vivre, en direct, ce moment si particulier de leur vie, des rires, des sourires, des larmes parfois, mais pas trop. Bref... Un plein d'émotions garanties.
On est tous concernés par ce temps de « l’après-activité ». Par cette pièce écrite en 1975, Jean-Paul WENZEL a voulu donner la parole à ceux qui ne l’ont pas, et à tous ceux qui subissent.

Voir la Bande Annonce : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qxtnWMeMpPk&noredirect=1

lundi 19 janvier 2009

Boulevard Durand










Pièce d'Armand Salacrou, interprétée par
le Collectif Durand et le Théâtre de l'Ephémère.
Représentations au Théâtre de L'Echo du Robec les 17 et 18 janvier 2009.

dimanche 26 octobre 2008

dimanche 12 octobre 2008